14 juillet 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Dernier groupe, et pas de président. Alors que toutes les tendances politiques européennes se sont dotées d’un leadership, la gauche radicale européenne – Gauche unitaire européenne et Gauche verte nordique GUE/NGL –, a été incapable de désigner la personne qui l’incarnerait au Parlement européen.

Une situation symptomatique d’une gauche incapable de s’accorder pour dégager une ligne claire et unie. La semaine dernière, certains décrivaient une situation de « blocage », d’autres « un bordel innommable ».

Les chefs de gouvernement se sont mis d’accord pour nommer la ministre allemande de la Défense, Ursula der Leyen, 60 ans, à la tête de la Commission en remplacement de l’incompétent Jean-Claude Juncker. Quant à Christine Lagarde elle est nommée à la tête de la Banque centrale européenne en remplacement de Mario Draghi.

Le libéral Charles Michel, premier ministre belge en sursis, est pour sa part choisi pour la présidence du Conseil en remplacement de Donald Tusk, dont le mandat s’achève fin novembre. Et le socialiste espagnol Josep Borrell sera le haut représentant pour les affaires extérieures.

Les vice-présidents de la Commission sont le Hollandais Frans Timmermans, la Danoise Margrethe Vestager et le slovaque Maros Sefcovic. Le Parlement européen élu le 26 mai s’est donné pour président l’ex-journaliste italien David Sassoli, apparenté aux socialistes.

Au Parlement européen, 14 vice-présidents ont été élus. Le cordon sanitaire contre le groupe Identité & Démocratie (73 sièges, près de 10% des élus), a fonctionné. Aucun des deux candidats qu’il présentait n’a été élu. Mais au final, la distribution des postes au sein des Commissions n’est pas glorieuse non plus pour la France. Aucun Français. Les Allemands ont toujours la mainmise sur l’institution.

Angleterre. L’Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT) s’est insurgée contre un Brexit « no deal » qui mènerait à des retards de livraison considérables dus au rétablissement de contrôles douaniers aux frontières. 52,6 % de la production de voitures britanniques sont exportées vers l’Union européenne.

Meghan, femme du prince Harry, se montre capricieuse avec le personnel, car en l’espace de deux mois, la nourrice de son enfant a démissionné, de même son assistante personnelle, sa secrétaire privée et son garde du corps.

Allemagne. « Il est scandaleux que le président fédéral critique l’Italie comme si c’était une république bananière », a déclaré Alice Weidel, coprésidente du groupe AfD au Bundestag, soutenant le ministre italien, Matteo Salvini, qui a décidé de porter la commandant du Sea Watch devant la justice. Le débat sur les migrants demeure vif en Allemagne.

Au premier trimestre 2019, les énergies renouvelables ont couvert 44% de la consommation d’électricité allemande.

Espagne. Le nonce apostolique a pris parti dans le débat – sensible en Espagne – sur le projet d’exhumation du dictateur Franco. «Il vaudrait mieux le laisser en paix. […] Il est mort depuis quarante ans, il a fait ce qu’il a fait, Dieu jugera », a affirmé Mgr Renzo Fratini. Madrid entend protester officiellement contre cette « ingérence ».

Le Parlement espagnol se prononcera le 23 juillet sur le choix du socialiste Pedro Sanchez comme président du gouvernement. Pour être reconduit dès le premier tour, il devra recueillir 176 voix, la majorité absolue des 350 sièges à la Chambre des députés.

S’il n’atteint pas ce seuil, un second tour sera organisé dans les quarante-huit heures et la majorité simple suffira, ce qui signifie que le dirigeant socialiste aura besoin du soutien ou au moins de l’abstention de petits partis régionaux, comme les séparatistes catalans.

Finlande. Helsinki prend lundi 1er juillet la présidence tournante de l’UE, la première après les élections européennes. La Finlande, pays nordique de 5,5 millions d’habitants, est nouvellement dirigée par une coalition de centre gauche, avec le soutien des écologistes.

Italie. Concernant l’arraisonnement du Sea Watch et l’arrestation de son capitaine, Matteo Salvini a répondu : « La tactique est celle destinée à créer un incident politique. Mais la ligne ferme paye. Depuis aujourd’hui il y a de nouvelles destinations : le gouvernement français a demandé l’ouverture de tous les ports, donc nous donnerons des indications pour envoyer les bateaux en Corse ou à Marseille ».

De son côté, la députée italienne Giorgia Meloni, responsable du parti nationaliste Fratelli d’Italia, considèrant que le Sea Watch avait mis en danger la vie des membres du patrouilleur qui l’empêchait d’accoster, a déclaré qu’il aurait dû être coulé en vertu des dispositions du droit inernational.

Giorgia Meloni.

Giorgia Meloni.

Un juge italien s’est prononcé en faveur de la libération de Carola Rackete, capitaine du navire humanitaire Sea Watch. Dans la foulée, Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur, a précisé que Carola Rackete allait faire l’objet d’une mesure d’expulsion vers l’Allemagne car elle est « dangereuse pour la sécurité nationale ».

République tchèque. Le Premier ministre tchèque Andrej Babis a résisté à un vote de défiance déposé par l’opposition au Parlement, l’opposition n’a pas réussi à obtenir les 101 voix nécessaires au Parlement pour renverser le gouvernement. Le gouvernement de Babis est le fruit d’une alliance entre son parti populiste ANO et les sociaux-démocrates.

Russie. Vladimir Poutine a dénoncé , lors de sa conférence de presse post-G 20 à Osaka (Japon), les idées pro-LGBT qui défendent la liberté sexuelle et la liberté de genre. Elles seraient selon lui « imposées » à la « majorité écrasante » des gens. « Il y a toutes sortes de choses, maintenant. On a inventé cinq ou six genres, je ne comprends même pas ce que c’est ».

Lors d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et en marge du G20 à Osaka, le président russe Vladimir Poutine a appelé les grandes économies émergentes à unir leurs forces pour défendre un modèle de relations commerciales internationales plus stable et plus équitable.

Vladimir Poutine a aussi appelé les membres de la communauté BRICS à utiliser de plus en plus les monnaies nationales dans les transactions internationales afin de stabiliser leur cours. La nouvelle banque de développement (NDB) des BRICS, a déjà financé 35 projets d’investissement d’une valeur supérieure à 9 milliards de dollars.

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