4 novembre 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

 

Union européenne. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a conclu un armistice commercial avec Donald Trump le 25 juillet dernier. Ce dernier demandait rien moins que la levée des obstacles tarifaires et non tarifaires (normes) aux biens américains.

Wilbur Rosso, chargé du commerce et Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’UE n’ont pas caché vouloir démanteler les normes européennes – obstacles aux échanges – et mettre sur la table la question de l’agricutlure alors qu’il était entendu de l’exclure de tout accord. Juncker est au pied du mur.

Entre Rome et Bruxelles, ça se gâte. La Commission européenne a adopté un avis exigeant que Rome lui présente un budget 2019 « révisé ». C’est la première fois que l’exécutif européen retoque ainsi un projet de budget.

Certes, le déficit italien prévisionnel reste dans la limite du plafond des 3 % du PIB (2,4 %), mais il viole les engagements pris par l’Italie de le ramener à 0,8 % en 2019, contre 1,7 % en 2018, soit un écart de 1,4 % du PIB ou 25 milliards d’euros, ce qui est « sans précédent » selon la Commission.

Allemagne. Une vingtaine de migrants ont perturbé une fête populaire à Weimar. Ils sont commencé par harceler une jeune femme de 20 ans, tabassé son ami qui lui portait secours. Quatre suspects ont été interpellés par la police : il s’agit de trois Syriens et un Irakien.

Angleterre. Des dizaines de milliers de personnes, selon les organisateurs, ont manifesté bruyamment samedi 20 octobre à Londres pour réclamer un référendum sur l’accord final sur le Brexit, encore négocié entre Londres et Bruxelles à cinq mois du retrait de Royaume-Uni de l’Union européenne.

Italie. « L’Italie n’est plus lâche et résignée à être le camp de réfugiés de l’Europe, aux ordres de Bruxelles et de Berlin », a déclaré Salvini. Depuis samedi 20 octobre, des policiers italiens montent la garde à la frontière, où 150 migrants sont refoulés chaque jour par Paris.

Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur, a déclaré hier qu’il envisageait d’être candidat à la présidence de la Commission européenne en cas de victoire d’une coalition souverainiste aux prochaines élections européennes. « Cela fait plaisir qu’ils voient en moi un point de référence pour la défense des peuples, même en dehors de l’Italie », a déclaré M. Salvini.

La Ligue de Matteo Salvini (droite nationale) a réalisé dimanche 21 octobre une poussée, lors d’élections locales dans le nord-est, essentiellement germanophone, de l’Italie, ravissant même le Trentin à la gauche.

République tchèque. « J’aime bien comparer l’Europe au village assiégé d’Astérix. On a le droit de défendre nos frontières, notre style de vie, l’héritage de nos ancêtres, notre culture », déclare le premier ministre Andrej Babis au Monde (voir portrait ci-dessous).

Russie. La décision de certains États de réduire leur dépendance vis-à-vis du dollar – la « dédollarisation » – est la conséquence de la politique étrangère des États-Unis qui veulent, envers et contre tout, affirmer leur domination. C’est l’opinion de Vladimir Poutine qui considère que les Américains coupent la branche sur laquelle ils sont assis.

Ukraine. Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé ce 19 octobre avoir conclu un accord avec l’Ukraine pour l’octroi d’un nouveau prêt d’une durée de 14 mois, avec un accès à une ligne de crédit de 3,9 milliards de dollars. Empêtrée dans la guerre du Donbass, région industrielle et agricole, l’économie ukrainienne s’est effondrée.

Andrej Babis, Premier ministre tchèque

Vous êtes entré en politique en 2011, puis vous avez dit le regretter. Pourquoi ?

J’ai fait une grosse bêtise. Cela a gâché ma vie, ruiné ma santé. À l’époque, j’avais la forme d’un type de 40 ans. Aujourd’hui – j’ai regardé ce matin – je pèse 10 kg de trop. Je dors quatre ou cinq heures par nuit. Ma famille est attaquée, j’ai dû me séparer de ma société : ma vie est sens dessus dessous à cause de la politique. En plus, j’obtiens des résultats, mais les gens sont toujours mécontents. On invente des mensonges pour ruiner ma réputation. Je dois achever ma mission : ramener la République tchèque parmi les pays les mieux gérés d’Europe. Quand ce sera fait, je passerai le reste de ma vie auprès de ma famille.

Andrej Babis, président du gouvernement tchèque depuis 2017.

Andrej Babis, président du gouvernement tchèque depuis 2017.

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